Tout d’abord, que signifie ce mot ?
Plusieurs définitions s’offrent à nous dans le Larousse :

  • Branche de la connaissance pouvant donner matière à un enseignement ; matière
  • Ensemble de lois, d’obligations qui régissent une collectivité et destinées à y faire régner l’ordre ; règlement
  • Aptitude de quelqu’un à obéir à ces règles
  • Obéissance, soumission aux règles que s’est données le groupe auquel on appartient
  • Règle de conduite que l’on s’impose, maîtrise de soi, sens du devoir

Dans cette article les définitions qui m’intéressent sont les 4 dernières et tout particulièrement la dernière.

Dans ma tête, quand je pensais au mot discipline, je voyais une dame toute maigre avec des petites lunettes, une baguette dans la main (pas une baguette de magie hein…) et un air …euh… le plus simple reste une image…

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Attention, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis ! J’adore McGonagall ! Il se trouve qu’elle a juste toutes les caractéristiques de l’image que je me faisais de  la “discipline”…

Bref, tu vois bien que ma vision des choses était quelque peu…conditionnée et restreinte.

Aujourd’hui, je vois la chose d’une toute autre manière. Je pense que nous sommes conditionnés très jeunes à une forme de discipline qui pour moi est plus néfaste pour l’individu qu’autre chose. Je pense à l’école (pas toutes, heureusement…), aux phrases des adultes : “si tu travailles bien à l’école, tu auras une belle vie/tu seras riche/tu auras droit à….“, “si tu n’obéis pas, tu vas voir…“, “fais ce que je dis, pas ce que je fais…“. Ces phrases sorties par les “adultes” aux enfants n’ont, dans le fond, pas beaucoup de sens et sont souvent interprétées (c’est le ressenti que j’avais en tout cas) par les plus jeunes comme une soumissions à des règles parfois inutiles.

Nous n’allons pas rentrer dans le grand débat de l’éducation, tout du moins, pas ici, donc revenons à nos moutons et soyons “disciplinés” !

Qu’est-ce que la discipline ?

Si on s’intéresse à l’étymologie du mot, on relève les notions d’apprentissage, de règles de vie, de principes

Dans l’internaute, j’ai trouvé cette définition du disciple : celui ou celle qui reçoit l’enseignement d’un maitre.

Une deuxième définition : celui ou celle qui adopte la doctrine de quelqu’un. Dans l’idée je suis d’accord, mais je pense qu’ici le terme “adopter” représente quelque chose de volontaire et non de subi.

Avant, l’école telle qu’on la connait n’existant pas, celui qui voulait apprendre se rendait chez celui qui avait la connaissance recherchée et ce dernier jouait le rôle du maître. Pas dans le sens de “adulte sage à enfant ignorant” mais de “maître à disciple”. Quelle est la différence ? Je dirais, le respect. En effet un “vrai maître” a un profond respect pour celui à qui il transmet ce qu’il sait, et c’est ça que nous devrions retrouver.

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Y a-t’il toujours des maîtres et des disciples ?

Aujourd’hui cette notion n’est plus aussi présente qu’avant, certains domaines restent marqués de ce mode d’apprentissage et de vie, ils concernent souvent les arts martiaux, le yoga, l’art ; de manière générale, ce qui touche à l’Asie. Et encore, ça tend à s’estomper…

On peut considérer nos professeurs ou nos parents comme des maîtres mais selon moi, le véritable enjeux de nos jour est devenir son propre maître.

Soyons nos propres disciples et nos propres maîtres

Ceci peut s’entendre de 2 manière :

  • Une première que je qualifierais d’horizontale : chaque personne est le maître de quelqu’un et le disciple d’un autre, puisque nous avons tout à apprendre d’autrui et de la nature et que chaque personne dont nous-même a quelque chose à apporter à l’univers.
  • Une deuxième plus verticale ou centrée sur soi, attention, ce n’est pas de l’égoïsme, justement, on va chercher à mettre nos propres règles de vie, pas en fonction de la société ou des désirs de l’égo mais en suivant notre coeur et notre chemin de vie

Je m’explique. Souvent, quand je discute de yoga, de se lever tôt ou de l’importance de bien manger avec d’autres personnes, certaines me regardent comme si je m’enfermais moi-même en prison et ajoutent “moi, je peux pas faire ça, je profite de la vie, tu vois…” sans méchanceté mais avec une certaine incompréhension.

Personnellement je suis persuadée que les meilleures règles de vie à suivre sont celles que l’on se met soi-même, pas dans un but de castration et de privation mais uniquement pour son propre épanouissement. Avoir une vie heureuse, en fait.

Attention ! Décider que l’on va arrêter de manger tel aliment parce qu’il est gras et que les scientifiques disent que ça fait grossir, ce n’est pas aller dans le sens d’une vie heureuse.

D’où l’intérêt de faire la différence entre ce qui vient de nous de ce qui vient de l’extérieur !

Comment savoir ce qui est bon pour nous ?

Ne t’inquiète pas, je me pause encore souvent cette question.

Ma vision des choses est que chercher la connaissance chez certaines personnes qui ont une expérience plus poussée que nous ou une culture différente est primordial ! Comment ?

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  • Voyager
  • Prendre des cours de dessin ou de musique si ça nous plait
  • Rencontrer les autres (qu’ils soient proches ou loin de nous)
  • Confronter les idées (avec bienveillance, pas en mode débat politique) pour se rendre compte que celles-ci ne sont pas noires ou blanches mais qu’elles forment un véritable arc en ciel de possibilités
  • Faire des petits boulots
  • Lire, écouter, regarder

Mais selon moi le plus important reste l’expérimentation. Une fois qu’on a pioché des connaissances, des manières de faire à droite à gauche, il faut chercher à les combiner, en choisir certaines et en laisser d’autres pour l’adapter à nous. Je ne vais pas t’apprendre grand chose en disant ça mais tu entendras une chose quelque part et on t’affirmera l’inverse à un autre endroit…ça marche presque à chaque fois !

Voici quelques manières pour savoir ce qui est bon pour nous et notre chemin de vie :

  • Essayer un nouveau mode alimentaire si celui qu’on avait ne nous convenait pas et manger le plus souvent possible sans écran (je sais, ça peut être difficile, je suis moi-même actuellement en sevrage…) et en conscience 
  • Se retrouver avec soi-même de temps en temps (le téléphone et l’ordinateur compte chacun comme une personne … 😉 Donc on pose ses appareils électroniques, ils survivront sans nous… si si…)
  • Marcher en pleine conscience et seul(e), dans la nature (c’est mieux) ou dans un parc tranquille. Pendant cet exercice, le but est de ne rien faire d’autre que marcher et observer par nos sens ce qu’il y a autours de nous. On ne laisse pas le brouillard de nos pensées nous envahir. Tu sais, si tu as déjà essayé, que ce n’est pas évident.
  • Méditer : la méditation est surement l’une des meilleures manières de se reconnecter à soi, à sa vérité propre.

Je te laisse sur une citation assez juste de quelqu’un d’un peu connu

Le droit-chemin est aussi difficile que simple. Sinon tout le monde le suivrait.

Gandhi

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Je te souhaite de te retrouver avec toi et je t’envoie plein d’amour  ! ♡

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