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Cheesecake SANS cheese ! [vegan][sans gluten][sans rien !]

Il y a quelques mois, j’ai goûté un délicieux cheesecake végé, réalisé par ma grand-mère au citron avec coulis de framboise (#attentionsalivationintense…). Depuis ce jour je n’ai eu qu’une envie : faire ma propre recette sans tofu et (quasi) sans cuisson ! Je ne rentrerais pas dans le débat du soja (très utilisé dans le monde du végétal…), ce n’est pas le propos. Cependant je remarque qu’il m’est assez lourd à digérer (puisque très riche en protéines) et on perd un peu le côté « frais » du cheesecake. Attention, ça reste une recette grasse, il faut le dire, personnellement je n’ai pas peur du gras, surtout quand il est cru, mais ça reste un dessert et donc quelque chose dont il faut éviter de se nourrir quotidiennement.

ॐ Point ayurvéda : cette recette diminue Vata, neutre ou augmente Pitta, augmente kapha.

Cette recette est donc végétalienne, sans céréales (donc, sans gluten), sans sucre et sans soja !

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Mon tout premier cheesecake ! #minicake


Petit aparté : plutôt que d’incriminer le « gras », posons nous des questions sur le sucre (en poudre j’entends, pas celui des fruits) car même le sucre roux de canne ou encore le sucre brun sont raffiné. Ils sont juste colorés par la suite avec de la mélasse… (#grossearnaque).

Petit retour d’expérience juste comme ça, depuis que je ne mange plus de céréales, je ne fais plus de rétention d’eau, mon corps est moins flasque et mon ventre (en plus de ne pas avoir d’inconforts) est plus plat… à bon entendeur…Bien sûr, j’accompagne d’activité physique au moins 4 fois par semaine plus du yoga le matin (on en reparlera…) !


Trêve de discussions trop sérieuses, passons à un peu de légèreté !

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Si tu te perds un peu dans les explication au niveau de la chronologie, soit tranquille ! Un petit résumé/frise chrono t’attends à la fin…

Ingrédients :

Pour la base : (je mets à peu près le même volume de chaque, à adapter selon la consistance)

  • Fibres de carotte (récupérées de l’extracteur de jus)
  • 2 càs de graines de chia
  • Amandes
  • Farine de souchet (que tu peux trouver en magasin bio ou sur internet)
  • Raisins secs ou dattes
  • Noix de Grenoble

Pour le « cheese »

  • 200 g de Noix de cajous trempées (fermentées)
  • Jus d’1/2 citron
  • 100 ml d’eau
  • 2g d’agar agar
  • 3 – 4  dattes (ou raisins secs)
  • 1 pincée de sel

Préparation :

  • Mettre les noix de cajous à tremper dans un bol d’eau pendant 48h (moins si tu n’as pas le temps mais tu n’auras pas le côté fermenté). La fermentation des cajous est naturelle et totalement sans risque. Il suffit juste de changer l’eau au bout de quelques heures et de laisser reposer (les noix de cajous doivent être immergées). C’est elles qui vont donner un petit goût fromagé !
  • Quelques heures avant la préparation, faire tremper les amandes dans de l’eau (on ne cherche pas à les faire fermenter ici, mais seulement éliminer les substances anti-digestives qui s’y trouvent)
  • Le jour J : Rincer les amandes (pour enlever les anti-digestifs) et les sécher dans un torchon. Mettre dans un mixeur (puissant) tous les ingrédients de la base et … mixer ! Il faut parfois le faire en plusieurs fois selon le mixeur mais on y arrive ! Ce n’est pas grave s’il reste des petits morceaux (ça croque…) 😉 !moule cheesecake
  • Tapisser le fond d’un moule à cheesecake de la préparation (en choisir un pas trop large pour avoir au moins 1-2 cm d’épaisseur de gâteau). Mettre au four à 80 degrés pendant 45 min (tu peux le laisser moins, mais moi j’aime bien quand le dessous est bien sec…). Tu peux aussi le mettre quelques heures au déshydrateur pour avoir une recette 100% crue.
  • Pendant ce temps (bon, t’as aussi le temps de faire un petit tour car l’étape d’après est assez rapide…)
  • Faire chauffer 100 ml d’eau avec l’agar-agar, porter à ébullition et éteindre (pour ne pas tuer l’agar-agar), laisser un peu refroidir
  • Mettre tous les ingrédients du « cheese » dans un mixeur et… vrouuumm, jusqu’à obtenir une texture bien lisse !
  • On sort la base du four et on laisse refroidir les 2 préparations pendant 15-20 minutes.
  • L’étape finale est simple : verser le « cheese » sur la base (en raclant bien dans le mixeur, on gâche rien !) et mettre au frigo !

Je te conseil de le laisser prendre pendant au moins 2-3 heures au frais pour qu’il soit bien ferme (expérience de celle qui avait trop faim pour attendre et qui a vu son gâteau couler dans tous les sens…^^).

Ensuite tu peux t’amuser à le décorer d’un magnifique topping, faire un coulis pour l’accompagner et rajouter toujours plus de coco râpée (euh, enfin ça c’est pour moi… ^^) !IMG_4290

Petit topping coulis de framboise (framboises écrasées, graines de chia) ♥

Ça peut sembler laborieux au premier abord mais c’est en réalité très simple ! Je vais quand même te faire un résumé chronologique pour que tu t’y retrouves… c’est cadeau :

Cheesecake

Ce qui est génial avec cette recette c’est qu’elle est modulable à l’infini !

J’ai testé un cheesecake citron : ajouter aux ingrédients le jus d’un citron et son zeste dans le « cheese » (avant de mixer)

Un cheesecake au beurre de cacao : Mettre 150 g de noix de cajous et 70 g de beurre de cacao en conservant les autres ingrédients

Tu peux remplacer les amandes par des noisettes, les dattes par d’autres fruits secs, les fibres de carotte par des fibres de pomme et ne parlons pas de la déco… C’est génial !

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Et maintenant, passons à la dégustation !

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A noter : ce rooïbos est juste un délice !

En espérant t’avoir inspiré ou juste fait saliver…

Des bisous frais sur lit croustillant de bonne humeur !

C’est urgent ou important ?

Voici un extrait du livre Méditer, jour après jour de Christophe André (magnifique livre que l’on m’a offert à Noël) qui a fait  echo en moi. Enjoy ♥

 » Il y a ainsi dans nos vies de l’urgent et de l’important. Urgent : répondre à mes mails, finir mon travail, faire les courses, réparer ce robinet qui fuit… Si je ne fais pas ce qui est urgent, je serais puni, rapidement, j’aurais des ennuis. Alors je m’exécute. Important : marcher dans la nature, regarder passer les nuages, parler à mes amis, prendre le temps de souffler, de respirer, de ne rien faire, de me sentir vivant… Si je ne fais pas ce qui est important, il ne m’arrivera rien. Rien dans l’immédiat. Mais, peu à peu, ma vie deviendra terne, ou triste, ou bizarrement vide de sens. […] Comment ne pas sacrifier totalement l’important à l’urgent ? […] En réfléchissant, bien sûr. Et en méditant. « 

Méditer, jour après jour, Christophe André

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Deux articles sur la méditation :

Autres liens vers ce qui est important :

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Crème poire – bergamote vegan

Bonjour !

Une nouvelle recette est là !

Elle est extrêmement simple (comme la plupart de mes recettes d’ailleurs…), végétalienne et de saison !

Elle allie le sucré et la douceur de la poire avec l’acide du citron bergamote (que tu peux trouver en magasin bio ou sous forme d’huile essentielle).

J’aime beaucoup cette crème car elle est très satisfaisante avec l’onctueux de la purée d’amande mais je la digère plutôt bien et vite. On est rassasié mais sans la sensation de lourdeur à la digestion, parfait pour l’hiver !

Point Ayurvéda : je dirais que cette crème est plutôt tridoshique (convient aux 3 types de constitution). Voir article sur l’ayurveda ici : L’ayurvéda, à la découverte du vivant !

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Ingrédients (pour 1 personne)

  • 1 grosse poire
  • 1 cuillère à soupe de purée d’amande
  • 2 cas de jus de citron bergamote (+ un peu de zeste) ou 1 goutte d’huile essentielle de bergamote
  • Un peu d’eau en fonction de la texture souhaitée (je n’en rajoute pas personnellement car j’utilise des poires bien juteuses et le jus de citron suffit)
  • Optionnel : 1 datte (si tu veux un goût sucré plus prononcé)

Préparation :

  • Couper la poire grossièrement et mettre les morceaux dans un blender
  • Ajouter la purée d’amande, le citron (jus + zeste) et mixer !

Voilà, dans l’idée, c’est tout !

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J’aime bien ajouter des amandes que j’ai fait tremper quelques heures et dont j’enlève la peau, elles sont donc plus digestes.

C’est très simple, mais c’est tellement boooon !!!

Donc si tu as des poires abimées à utiliser rapidement, voilà la recette parfaite ! (Si si !)

Et toi quelles sont tes recettes crémeuses préférées ?

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Crunchy « céréales »

Coucou !

Nous voilà en cette période de froid pour une petite recette qui croque !

Je ne sais pas si tu te rappelles mais j’ai eu une période smoothie-bowl qui m’a bien duré au moins 2 semaines… d’ailleurs tu peux retrouver toutes les recettes que j’ai testé ici : Smoothies folies ! #Automne/Hiver.

Bref, qui dit smoothie-bowl dit « dressing » enfin tout ce qu’on rajoute par dessus… Pour ma part : des fruits, des graines de courge (ou autres) eeet des crunchy maison !

Les crunchy, ça se rapproche de ce qu’on pourrait appeler des céréales, tu sais celles qui ont une liste d’ingrédients longue comme le bras.

Puisque j’évite de manger des céréales (tout particulièrement celles avec gluten mais pas seulement…) j’ai cherché à les fabriquer moi-même, et tadaaam…

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Ça a fonctionné et c’est délicieux ! Le résultat est croquant, léger et vraiment facile à digérer !

Point ayurvéda : Je dirais que cette recette diminue Vata, diminue Pitta et augmente légèrement kapha. Cependant elle reste une bonne option pour les personnes avec beaucoup de kapha car sans gluten, sans produits laitiers et des fibres pour limiter l’impact du sucre sur l’organisme.

Passons au plus vite à la recette  :

  • 1 tasse de poudre d’amande (ou de noisette)
  • 1 tasse de noix de coco râpée
  • 2 c à s d’arrow root (fécule)
  • 1 tasse de fibres de carottes (ou un peu de psyllium) –> c’est optionnel mais ça rend les crunchy beaucoup plus digestes, je les récupère quand je fais mes jus de légume
  • 4 c à s de sucre de coco
  • 3 c à s d’huile de coco
  • un peu d’eau si c’est trop sec

Bien malaxer le tout,… et l’activité qui prend le plus de temps : former des petits morceaux que l’on répartit sur une plaque allant au four.

Enfourner à 160° pendant 30 min (laisser cuire jusqu’à ce que les morceaux soient légèrement dorés)

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/! Ils brulent facilement donc surveiller en fin de cuisson… c’est du vécu… ^^

Comment les utiliser :

  • Comme des « céréales » traditionnelles : dans du lait végétal avec un peu de graines, des fruits secs, des pépites de chocolats… bref tu t’éclates
  • Sur un smoothie-bowl !
  • Juste à la croque !

Variantes :

L’intérêt est que cette recette peut être adaptée en salé ou sucré : on garde la base poudre d’amande/noisette + coco rapé + arrow root et on change le sucre par des épices, du sel, des aromates… Bref on s’amuse !

Plein de baisers qui croquent et rendez-vous bientôt pour une prochaine recette !

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L’autodiscipline, cette mal-aimée

Tout d’abord, que signifie ce mot ?
Plusieurs définitions s’offrent à nous dans le Larousse :

  • Branche de la connaissance pouvant donner matière à un enseignement ; matière
  • Ensemble de lois, d’obligations qui régissent une collectivité et destinées à y faire régner l’ordre ; règlement
  • Aptitude de quelqu’un à obéir à ces règles
  • Obéissance, soumission aux règles que s’est données le groupe auquel on appartient
  • Règle de conduite que l’on s’impose, maîtrise de soi, sens du devoir

Dans cette article les définitions qui m’intéressent sont les 4 dernières et tout particulièrement la dernière.

Dans ma tête, quand je pensais au mot discipline, je voyais une dame toute maigre avec des petites lunettes, une baguette dans la main (pas une baguette de magie hein…) et un air …euh… le plus simple reste une image…

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Attention, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis ! J’adore McGonagall ! Il se trouve qu’elle a juste toutes les caractéristiques de l’image que je me faisais de  la « discipline »…

Bref, tu vois bien que ma vision des choses était quelque peu…conditionnée et restreinte.

Aujourd’hui, je vois la chose d’une toute autre manière. Je pense que nous sommes conditionnés très jeunes à une forme de discipline qui pour moi est plus néfaste pour l’individu qu’autre chose. Je pense à l’école (pas toutes, heureusement…), aux phrases des adultes : « si tu travailles bien à l’école, tu auras une belle vie/tu seras riche/tu auras droit à….« , « si tu n’obéis pas, tu vas voir…« , « fais ce que je dis, pas ce que je fais…« . Ces phrases sorties par les « adultes » aux enfants n’ont, dans le fond, pas beaucoup de sens et sont souvent interprétées (c’est le ressenti que j’avais en tout cas) par les plus jeunes comme une soumissions à des règles parfois inutiles.

Nous n’allons pas rentrer dans le grand débat de l’éducation, tout du moins, pas ici, donc revenons à nos moutons et soyons « disciplinés » !

Qu’est-ce que la discipline ?

Si on s’intéresse à l’étymologie du mot, on relève les notions d’apprentissage, de règles de vie, de principes

Dans l’internaute, j’ai trouvé cette définition du disciple : celui ou celle qui reçoit l’enseignement d’un maitre.

Une deuxième définition : celui ou celle qui adopte la doctrine de quelqu’un. Dans l’idée je suis d’accord, mais je pense qu’ici le terme « adopter » représente quelque chose de volontaire et non de subi.

Avant, l’école telle qu’on la connait n’existant pas, celui qui voulait apprendre se rendait chez celui qui avait la connaissance recherchée et ce dernier jouait le rôle du maître. Pas dans le sens de « adulte sage à enfant ignorant » mais de « maître à disciple ». Quelle est la différence ? Je dirais, le respect. En effet un « vrai maître » a un profond respect pour celui à qui il transmet ce qu’il sait, et c’est ça que nous devrions retrouver.

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Y a-t’il toujours des maîtres et des disciples ?

Aujourd’hui cette notion n’est plus aussi présente qu’avant, certains domaines restent marqués de ce mode d’apprentissage et de vie, ils concernent souvent les arts martiaux, le yoga, l’art ; de manière générale, ce qui touche à l’Asie. Et encore, ça tend à s’estomper…

On peut considérer nos professeurs ou nos parents comme des maîtres mais selon moi, le véritable enjeux de nos jour est devenir son propre maître.

Soyons nos propres disciples et nos propres maîtres

Ceci peut s’entendre de 2 manière :

  • Une première que je qualifierais d’horizontale : chaque personne est le maître de quelqu’un et le disciple d’un autre, puisque nous avons tout à apprendre d’autrui et de la nature et que chaque personne dont nous-même a quelque chose à apporter à l’univers.
  • Une deuxième plus verticale ou centrée sur soi, attention, ce n’est pas de l’égoïsme, justement, on va chercher à mettre nos propres règles de vie, pas en fonction de la société ou des désirs de l’égo mais en suivant notre coeur et notre chemin de vie

Je m’explique. Souvent, quand je discute de yoga, de se lever tôt ou de l’importance de bien manger avec d’autres personnes, certaines me regardent comme si je m’enfermais moi-même en prison et ajoutent « moi, je peux pas faire ça, je profite de la vie, tu vois… » sans méchanceté mais avec une certaine incompréhension.

Personnellement je suis persuadée que les meilleures règles de vie à suivre sont celles que l’on se met soi-même, pas dans un but de castration et de privation mais uniquement pour son propre épanouissement. Avoir une vie heureuse, en fait.

Attention ! Décider que l’on va arrêter de manger tel aliment parce qu’il est gras et que les scientifiques disent que ça fait grossir, ce n’est pas aller dans le sens d’une vie heureuse.

D’où l’intérêt de faire la différence entre ce qui vient de nous de ce qui vient de l’extérieur !

Comment savoir ce qui est bon pour nous ?

Ne t’inquiète pas, je me pause encore souvent cette question.

Ma vision des choses est que chercher la connaissance chez certaines personnes qui ont une expérience plus poussée que nous ou une culture différente est primordial ! Comment ?

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  • Voyager
  • Prendre des cours de dessin ou de musique si ça nous plait
  • Rencontrer les autres (qu’ils soient proches ou loin de nous)
  • Confronter les idées (avec bienveillance, pas en mode débat politique) pour se rendre compte que celles-ci ne sont pas noires ou blanches mais qu’elles forment un véritable arc en ciel de possibilités
  • Faire des petits boulots
  • Lire, écouter, regarder

Mais selon moi le plus important reste l’expérimentation. Une fois qu’on a pioché des connaissances, des manières de faire à droite à gauche, il faut chercher à les combiner, en choisir certaines et en laisser d’autres pour l’adapter à nous. Je ne vais pas t’apprendre grand chose en disant ça mais tu entendras une chose quelque part et on t’affirmera l’inverse à un autre endroit…ça marche presque à chaque fois !

Voici quelques manières pour savoir ce qui est bon pour nous et notre chemin de vie :

  • Essayer un nouveau mode alimentaire si celui qu’on avait ne nous convenait pas et manger le plus souvent possible sans écran (je sais, ça peut être difficile, je suis moi-même actuellement en sevrage…) et en conscience 
  • Se retrouver avec soi-même de temps en temps (le téléphone et l’ordinateur compte chacun comme une personne … 😉 Donc on pose ses appareils électroniques, ils survivront sans nous… si si…)
  • Marcher en pleine conscience et seul(e), dans la nature (c’est mieux) ou dans un parc tranquille. Pendant cet exercice, le but est de ne rien faire d’autre que marcher et observer par nos sens ce qu’il y a autours de nous. On ne laisse pas le brouillard de nos pensées nous envahir. Tu sais, si tu as déjà essayé, que ce n’est pas évident.
  • Méditer : la méditation est surement l’une des meilleures manières de se reconnecter à soi, à sa vérité propre.

Je te laisse sur une citation assez juste de quelqu’un d’un peu connu

Le droit-chemin est aussi difficile que simple. Sinon tout le monde le suivrait.

Gandhi

1948_mkgandhi

Je te souhaite de te retrouver avec toi et je t’envoie plein d’amour  ! ♡

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On en parle ?… l’autodiscipline

Tout d’abord, que signifie ce mot ?
Plusieurs définitions s’offrent à nous dans le Larousse :

  • Branche de la connaissance pouvant donner matière à un enseignement ; matière
  • Ensemble de lois, d’obligations qui régissent une collectivité et destinées à y faire régner l’ordre ; règlement
  • Aptitude de quelqu’un à obéir à ces règles
  • Obéissance, soumission aux règles que s’est données le groupe auquel on appartient
  • Règle de conduite que l’on s’impose, maîtrise de soi, sens du devoir

Dans cette article les définitions qui m’intéressent sont les 4 dernières et tout particulièrement la dernière.

Dans ma tête, quand je pensais au mot discipline, je voyais une dame toute maigre avec des petites lunettes, une baguette dans la main (pas une baguette de magie hein…) et un air …euh… le plus simple reste une image…screen-shot-2015-02-27-at-5-17-52-pm-professor-mcgonagall-s-backstory-reveals-a-past-of-pain-and-heartbreak-png-280808

Attention, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis ! J’adore McGonagall ! Il se trouve qu’elle a juste toutes les caractéristiques de l’image que je me faisais de  la « discipline »…

Bref, tu vois bien que ma vision des choses était quelque peu…conditionnée et restreinte.

Aujourd’hui, je vois la chose d’une toute autre manière. Je pense que nous sommes conditionnés très jeunes à une forme de discipline qui pour moi est plus néfaste pour l’individu qu’autre chose. Je pense à l’école (pas toutes, heureusement…), aux phrases des adultes : « si tu travailles bien à l’école, tu auras une belle vie/tu seras riche/tu auras droit à….« , « si tu n’obéis pas, tu vas voir…« , « fais ce que je dis, pas ce que je fais…« . Ces phrases sorties par les « adultes » aux enfants n’ont, dans le fond, pas beaucoup de sens et sont souvent interprétées (c’est le ressenti que j’avais en tout cas) par les plus jeunes comme une soumissions à des règles parfois inutiles.

Nous n’allons pas rentrer dans le grand débat de l’éducation, tout du moins, pas ici, donc revenons à nos moutons et soyons « disciplinés » !

Qu’est-ce que la discipline ?

Si on s’intéresse à l’étymologie du mot, on relève les notions d’apprentissage, de règles de vie, de principes

Dans l’internaute, j’ai trouvé cette définition du disciple : celui ou celle qui reçoit l’enseignement d’un maitre.

Une deuxième définition : celui ou celle qui adopte la doctrine de quelqu’un. Dans l’idée je suis d’accord, mais je pense qu’ici le terme « adopter » représente quelque chose de volontaire et non de subi.

Avant, l’école telle qu’on la connait n’existant pas, celui qui voulait apprendre se rendait chez celui qui avait la connaissance recherchée et ce dernier jouait le rôle du maître. Pas dans le sens de « adulte sage à enfant ignorant » mais de « maître à disciple ». Quelle est la différence ? Je dirais, le respect. En effet un « vrai maître » a un profond respect pour celui à qui il transmet ce qu’il sait, et c’est ça que nous devrions retrouver.

maitre-leleve-daniil-kharms-l-1

Y a-t’il toujours des maîtres et des disciples ?

Aujourd’hui cette notion n’est plus aussi présente qu’avant, certains domaines restent marqués de ce mode d’apprentissage et de vie, ils concernent souvent les arts martiaux, le yoga, l’art ; de manière générale, ce qui touche à l’Asie. Et encore, ça tend à s’estomper…

On peut considérer nos professeurs ou nos parents comme des maîtres mais selon moi, le véritable enjeux de nos jour est devenir son propre maître.

Soyons nos propres disciples et nos propres maîtres

Ceci peut s’entendre de 2 manière :

  • Une première que je qualifierais d’horizontale : chaque personne est le maître de quelqu’un et le disciple d’un autre, puisque nous avons tout à apprendre d’autrui et de la nature et que chaque personne dont nous-même a quelque chose à apporter à l’univers.
  • Une deuxième plus verticale ou centrée sur soi, attention, ce n’est pas de l’égoïsme, justement, on va chercher à mettre nos propres règles de vie, pas en fonction de la société ou des désirs de l’égo mais en suivant notre coeur et notre chemin de vie

Je m’explique. Souvent, quand je discute de yoga, de se lever tôt ou de l’importance de bien manger avec d’autres personnes, certaines me regardent comme si je m’enfermais moi-même en prison et ajoutent « moi, je peux pas faire ça, je profite de la vie, tu vois… » sans méchanceté mais avec une certaine incompréhension.

Personnellement je suis persuadée que les meilleures règles de vie à suivre sont celles que l’on se met soi-même, pas dans un but de castration et de privation mais uniquement pour son propre épanouissement. Avoir une vie heureuse, en fait.

Attention ! Décider que l’on va arrêter de manger tel aliment parce qu’il est gras et que les scientifiques disent que ça fait grossir, ce n’est pas aller dans le sens d’une vie heureuse.

D’où l’intérêt de faire la différence entre ce qui vient de nous de ce qui vient de l’extérieur !

Comment savoir ce qui est bon pour nous ?

Ne t’inquiète pas, je me pause encore souvent cette question.

Ma vision des choses est que chercher la connaissance chez certaines personnes qui ont une expérience plus poussée que nous ou une culture différente est primordial ! Comment ?

pexels-photo

  • Voyager
  • Prendre des cours de dessin ou de musique si ça nous plait
  • Rencontrer les autres (qu’ils soient proches ou loin de nous)
  • Confronter les idées (avec bienveillance, pas en mode débat politique) pour se rendre compte que celles-ci ne sont pas noires ou blanches mais qu’elles forment un véritable arc en ciel de possibilités
  • Faire des petits boulots, faire du baby sitting…
  • Lire, écouter, regarder

Mais selon moi le plus important reste l’expérimentation. Une fois qu’on a pioché des connaissances, des manières de faire à droite à gauche, il faut chercher à les combiner, en choisir certaines et en laisser d’autres pour l’adapter à nous. Je ne vais pas t’apprendre grand chose en disant ça mais tu entendras une chose quelque part et on t’affirmera l’inverse à un autre endroit…ça marche presque à chaque fois !

Voici quelques manières pour savoir ce qui est bon pour nous et notre chemin de vie :

  • Essayer un nouveau mode alimentaire si celui qu’on avait ne nous convenait pas et manger le plus souvent possible sans écran (je sais, ça peut être difficile, je suis moi-même actuellement en sevrage…) et en conscience 
  • Se retrouver avec soi-même de temps en temps (le téléphone et l’ordinateur compte chacun comme une personne … 😉 Donc on pose ses appareils électroniques, ils survivront sans nous… si si…)
  • Marcher en pleine conscience et seul(e), dans la nature (c’est mieux) ou dans un parc tranquille. Pendant cet exercice, le but est de ne rien faire d’autre que marcher et observer par nos sens ce qu’il y a autours de nous. On ne laisse pas le brouillard de nos pensées nous envahir. Tu sais, si tu as déjà essayé, que ce n’est pas évident.
  • Méditer : la méditation est surement l’une des meilleures manières de se reconnecter à soi, à sa vérité propre. Je te parle de méditation dans ces 2 articles : Méditons, méditons… et si tu as du mal à t’y mettre tout(e) seul(e) : 1 Méditation guidée par semaine !

Je te laisse sur une citation assez juste de quelqu’un d’un peu connu

Le droit-chemin est aussi difficile que simple. Sinon tout le monde le suivrait.

Gandhi

1948_mkgandhi

Je te souhaite de te retrouver avec toi et je t’envoie plein d’amour  ! ♡

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L’ayurvéda, à la découverte du vivant !

Dans cet article, j’aimerais te parler un peu d’ayurvéda.

C’est bien tout ça, mais le commun des mortels (européens) ne connait pas ce mot. Alors, l’ayurvéda, quesako ?giphy

2 min, je sors mon Larousse :

Ayurveda : médecine traditionnelle fondée sur la philosophie indienne qui vise à favoriser l’harmonie entre le corps et l’esprit, entre l’individu et son environnement.

Ayu = la vie ◊ Vedas = connaissance

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J’aime beaucoup cette définition mais laisse moi t’expliquer ma vision des choses.

Juste en lisant cette définition, on peut se dire « pourquoi parler de médecine indienne à des occidentaux »? En réalité, je pense (et je ne suis pas la seule) que la médecine ayurvédique est très ancienne, cependant, lui donner un âge est assez inutile pour moi puisque que, ce qu’on essaye de dater, ce sont les écrits, or personne ne peut savoir à partir de quand l’ayurvéda est né, en commençant par l’oralité d’ailleurs … Selon moi, elle a été « créée » à la base pour tout à chacun mais elle s’est implantée plus particulièrement en Inde et est donc rentrée dans la culture indienne.

NB : Je vais essayer d’employer au maximum des termes français mais certains mots sanskrits présentent mieux les choses (mais ne t’en fais pas, je t’expliquerais leur sens au fur et à mesure que je les utilise).

En pratique, en quoi consiste l’ayurvéda par rapport à n’importe quelle autre façon de soigner ?ayurveda-doshas

  • Une approche basée sur les 5 éléments que sont l’air, l’eau, la terre, le feu et l’éther (ou espace)
  • Les profils doshiques Vata, Pitta et Kapha, basés sur nos caractéristiques physiques, physiologiques et psychologiques. Je te posterais un article au plus vite pour que tu puisses définir ton/tes dosha(s) dominant(s).
  • Une connaissance de l’individu, avant tout. En effet, lors d’une « consultation » avec un praticien en ayurvéda, connaître la personne prend tout une consultation (je dirais au moins 1h !). On est donc bien loin des 15 minutes expédiées dans certaines pratiques occidentales (pas tous les médecins, attention, certains font leur boulot avec conscience et amour du métier, si si !)
  • La diététique : concrètement, l’alimentation, qu’elle soit solide ou liquide. Elle est basée, elle aussi, sur les éléments et se décline en 6 goûts : sucré/salé/acide/amer/astringent/piquant. Elle va être à adapter en fonction de la constitution et des déséquilibres de chacun, sachant que certains aliments conviennent à « tout le monde », j’essayerais de te les présenter plus particulièrement car ils sont très intéressants, on les appelle aliments tridoshiques.c3a9pices
  • Les plantes ayurvédiques : présentes dans tous les types de médecine (traditionnelle), les plantes jouent, ici aussi, un grand rôle de béquille (et de béquille SEULEMENT) pour un rééquilibrage du corps. Triphala, Brahmi, Neem, elles sont nombreuses, avec des effets bien particuliers adaptés à un ou plusieurs dosha(s) (constitution Vata, Pitta, Kapha), sachant que certaines plantes (comme les aliments) conviennent à tous les doshas (plantes tridoshiques) !
  • Les massages : sans doute la partie la plus connue de l’ayurvéda chez nous. En effet, le massage ayurvédique est adapté à chaque personne en fonction de ses besoins (chaud, froid, douceur, vigueur, sec, gras). Le massage abhyanga (le plus connu, je pense) ce réalise en enduisant le corps d’huile chaude (sésame, tournesol, coco, moutarde…) auxquelles on rajoute parfois des plantes adaptées à la constitution dominante (Vata, Pitta, Kapha), aux déséquilibres et à la saison. Certains massages se font avec 2 masseurs et de l’huile qui coule en continue sur le front ! ♥.♥
  • La spiritualité : en dehors de toute religion, bien que proche de l’hindouisme, l’ayurvéda apporte une grande importance à l’état de Manas (l’esprit, qui se situe dans le cœur, tiens, tiens, pas dans le cerveau…). Les caractéristiques de manas (tamassique, rajastique ou sattvique, nous y reviendrons aussi) sont grandement influencées par l’alimentation, le contrôle des sens, notre perception de l’environnement et inversement. J’essayerais de te faire des articles qui reviennent un peu plus en détail sur chaque point avec des indications te permettant de savoir « où te situer ».
  • Les mantras : ceux – ci découlent un peu du point précédent. Un mantra est une om-mantraprière (le plus souvent en sanskrit) que l’on répète un certain nombre de fois et qui peut vraiment nous aider à concrétiser des choses, à nous sentir bien et agir sur nous ou le monde qui nous entoure. Le Ôm (son primordial à l’origine de la vie) étant un mantra. Ils s’allient souvent au chant (à mon plus grand plaisir !, OSEF*) et leur impacte est d’autant plus grand qu’on est nombreux à le réciter. *On s’en fou…
  • Le yoga : il n’est pas automatiquement enseigné dans les formations d’ayurvéda (tout du moins en France) mais, pour moi, il constitue un aspect majeur du soin en ayurvéda. Ces deux disciplines sont d’ailleurs très complémentaires. L’une aidant l’autre dans sa pratique et son appropriation. On apprend notamment que toutes les postures ne sont pas forcément indiquées à tout le monde, au même moment et que la pratique du yoga requiert une connaissance de soi-même ou tout du moins une recherche personnelle dans ce sens.yoga-3

Alors, comment adapter à nous, occidentaux, une médecine imprégnée de la culture indienne ?

Je dirais, en revenant aux fondamentaux. A partir du moment où on comprend le rôle des 5 éléments et leur imbrication, l’ayurvéda peut être adapté à tout. Ainsi, on peut aisément (à partir des goûts cités plus haut) définir la composition d’un traditionnel hamburger ou encore celle du menu de cantine des écoles françaises (exercice très intéressant, qui plus est) ! Il est vrai que la barrière de la langue et les mots employés est bien présente, il est cependant possible de « traduire » tous ces termes dans notre langue/conception d’occidentaux.

Je m’explique : si je te parle de feu digestif, tu as, peut être, une vague idée de ce que ça représente, mais avec nos mots médicaux, ça pourrait correspondre au système enzymatique et hormonal qui joue sur la transformation de chacun de nos aliments en nourriture utilisable par nos cellules ! Beaucoup plus clair ! … (ou pas ?… x)

J’espère t’avoir éclairé sur le sujet, j’ai essayé de ne pas t’écrire un roman imbuvable, mais de te présenter les grandes lignes de ce que j’apprends sur l’ayurvéda jusqu’à présent. Je tiens à préciser que je ne suis nullement experte en ayurvéda. Déjà parce que, pour moi, on a trop d’experts (« spécialistes de la spécialité »)  et pas assez de « vrais savants » qui croisent différents domaines pour comprendre et expliquer la vie (mais ça, c’est un autre débat…) ! Ensuite, je suis en train de découvrir cette superbe discipline et plus j’en apprends, moins j’en sais (c’est pas magnifique ? Ça signifie qu’apprendre n’est jamais terminé !).

Nous avons tout à gagner à nous inspirer de ces connaissances ancestrales et fondées sur la promotion de la vie et non de la maladie. Je suis très enthousiaste à l’idée de te présenter plus en détail l’Ayurvéda et tout ce qu’elle englobe !

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Regarde ce monde magnifique qui s’offre à toi ! ♥

A bientôt dans un nouvel article sur l’ayurvéda et en attendant, je t’invite à aller voir les autres thèmes que j’aborde sur mon blog : des recettes, des réflexions, des livres, des voyages, des découvertes et plein d’autres choses !

Des milliers de bisous sur ta joue ! Namaste !



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Smoothies folies ! #Automne/Hiver

Hello !

Que dirais-tu de quelques recettes de smoothies/milk-shakes pour te faire de bons goûters/petit déj’ toute l’année !

T’es ok ?

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Bon je t’explique :

Après ma période pudding de chia, je rentre dans l’ère du smoothie. Et particulièrement du smoothie bowl ! Pourquoi mettre un smoothie dans un bol ?! Parce que ce n’est plus simplement un smoothie, ton goûter se transforme en apothéose de saveurs et de couleurs car tu vas rajouter ce que tu veux dessus : fruits, graines, oléagineux, crunchy, muesli, graines germées, chocolat, paillettes … Bref tu ingénise* de créativité pour que ton bol devienne une véritable oeuvre d’art ! *Oui, j’ai le droit d’inventer des mots ! ^.^

Le smoothie est vraiment super facile à transporter et il peut vite être très nourrissant selon ce qu’on met dedans ! Est-ce que je t’ai dit à quel point il est facile à faire ? Les ingrédients dans le mixer/blender et on tourne le bouton !

Que tu veuilles juste boire ton smoothie (avec ou sans grosse paille à rayures) ou le décorer dans un bol, je te présente mes quelques recettes du moment, la saison automne/hiver 2016/2017 du smoothie !

Au niveau ayurvédique, leur profil est, de manière générale : ↓ Vata, ↓ Pitta, ↑ +/- Kapha.

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Tamarin

Un smoothie est plus bénéfique à Kapha que manger les fruits entiers donc c’est un bon point. On peut cependant les alléger en privilégiant du lait de riz, en ajoutant un peu de citron jaune ou vert, en remplaçant les dattes par le tamarin ou du miel et en ajoutant de la grenade (qui ↓ Kapha) ou de la poire (qui convient à tous les doshas) si tu fais un smoothie bowl.

Voir article sur les doshas (à venir)

1er smoothie : le Bananarouba (?!)

  • 1 grosse banane
  • 200 ml de lait d’amande (ou celui que tu as sous la main)
  • 1 càc de poudre de caroube (que tu peux remplacer par du cacao, mais essaye la caroube, c’est vraiment chouette et c’est sans caféine !) Pour en savoir plus, je te conseille ce site : Caroube
  • Quelques framboises congelées
  • 1 datte (medjool ou mazafati) pour sucrer si le lait d’amande est sans sucre
  • 2-3 càs de graines de chia

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Mixer le tout et laisser reposer entre 15 et 30 minutes (selon ta capacité à résister à l’envie de sauter dessus…on est tous un peu faibles…).

Pendant ce temps, tu peux couper les fruits de ton choix, choisir tout ce que tu veux mettre dessus ou juste l’emporter avec toi lors de tes déplacements pour le boire n’importe où !

2ème smoothie : le Sweetgreen !

  • 1 banane
  • 200 ml de lait d’amande/noisette
  • Quelques jeunes pousses d’épinard (1 – 2 poignées)
  • 1 – 2 kiwis (en fonction de ta tolérance à l’acidité, en gros si t’aime quand ça pique, ou pas…)
  • 1 datte
  • 2-3 càs de graines de chia (je les rajoute car quand je mets le smoothie dans un bol, il est plus ferme et ce que je mets dessus tient mieux, mais c’est totalement optionnel)

sweetgreen

On mixe et voilà !

3ème smoothie : Le Rose exotique

  • 2 yaourts de coco  (la recette par là : Yaourts végé maisons ! #1 [Noix de Coco]) que tu peux remplacer par du lait de coco, mais tu n’auras pas la pointe d’acidité sympa du yaourt…
  • 1/4 d’un gros ananas
  • Quelques framboises (surgelées pour moi)
  • 1 datte
  • Les graines de chia (idem : optionnel)

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« Vroooouuuuuuuum » (bruit du blender)

4ème smoothie : le Cocomarron

  • 1 yaourt de coco + un peu d’eau
  • 1 poignée de châtaignes pelées et cuites
  • 1 datte
  • (Graines de chia)

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Tu obtiens un lait de coco aux châtaignes, #justinlove ♥ !

5ème smoothie : le Kakipudding

J’ai trouvé cette recette sur la chaîne youtube « j’alimente ma santé » il y a environ 1 an, j’ai fais de légères modifications et vu que c’est la saison des kakis, ça tombe à pique !

  • 2 kakis bien mûrs
  • 200 ml de lait d’amande chauffé sans sucre
  • 1 datte (plutôt que 2 dans la recette de base, c’était trop sucré pour moi)
  • 1 càc de vanille

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On blend, on blend et on obtient un smoothie légèrement gélifié (merci l’alliage : lait chaud + kaki) !

6ème smoothie : Le poirouba !

Cette recette est intéressante car elle est plutôt tridoshique (la poire et raisins secs = tridoshiques, le lait d’amande ↑K, la caroube ↓K). Elle convient donc aux trois profils ayurvédiques.

  • 2 poires mûres
  • 200 ml de lait d’amande
  • 1 càc de caroube
  • 1 poignée de raisins secs
  • (Quelques graines de chia)

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Le goût rappelle le mélange amandes/poires/chocolat que j’aime tant, mais ce dernier est remplacé par la caroube qui est moins excitante que le cacao (surtout la caroube crue), elle présente aussi un indice glycémique bas (moins de yoyo avec l’insuline, on préserve donc notre pancréas).

Avec les fruits, les graines, le crunchy et tout et tout …bah…

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…on ne voit plus le smoothie. Oups ! ^^

Te voilà paré pour faire face à l’hiver avec douceur et réconfort !

Plein de bisous de mon blender et à la prochaine !

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Yaourts végé maison ! #2 [Noisette]

∞ Hi ! ∞

Me revoilà pour une 2ème recette de yaourts végétaux, cette fois-ci, à la noisette !

Pourquoi des yaourts végétaux ?

De nos jours, de nombreuses personnes « ne digèrent pas » le lait, à différents degrés. Il ne s’agit pas de rentrer dans le détail du pourquoi du comment ici, mais les laits végétaux sont moins lourds que les laits animaux (surtout vache et brebis) hormis le lait de soja (que je ne consomme pas personnellement) qui est assez lourd.

Pour faire tes laits végétaux toi-même, je t’invite à jeter un œil à cet article : Lait végétal ultra-simple !

Si tu es dans une démarche de végétalisation de ton alimentation, alors, ces yaourts sont faits pour toi, puisqu’ils ne contiennent aucun produit animal ! De plus, je rappelle que tout ce qui est fait maison génère beaucoup moins de déchets et ne contient aucun ingrédient inutile, douteux, voire dangereux … Enfin, si tu regardes les prix des yaourts végé en magasin, hormis les yaourts de soja, il sont très chers et contiennent le plus souvent de l’amidon de riz/maïs (qu’il vaut mieux éviter), du sucre raffiné (même le sucre de canne roux = sucre raffiné coloré à la mélasse). J’en ai goûté quelques-uns et ai été déçue par la texture (très lourde) et le goût (assez fade).

La première recette que j’ai testé est celle des yaourts à la noix de coco, que tu peux retrouver ici : Yaourts végé maison [Noix de coco]

Pour tout ceux qui n’aiment pas la noix de coco (je prierais pour vous) et ceux qui veulent varier un peu les plaisirs, voici donc une recette toute aussi délicieuse à base de noisettes !

Ingrédients :

  • 300g de noisettes
  • 1 L d’eau
  • 1 cc d’agar agar (2g)
  • 1 cc de sucre (de coco qui vient d’Indonésie pour ma part)
  • Ferments lactiques ou 1 yaourt d’une ancienne fournée (perso, j’utilise des probiotiques achetés en pharmacie, il faut qu’ils contiennent des lactobacilles)

La préparation :

  • Faire tremper les noisettes pendant 4h
  • Bien les rincer et mixer avec l’eau dans un blender (puissant)
  • Filtrer dans une passoire fine (type chinois). Je préfère ne pas passer la préparation dans un tissu (ce que je fais pour le lait) car la texture très légèrement farineuse va donner une super tenue au yaourt !
  • Ajouter 1 cuillère à café d’agar-agar, 1 cuillère à café de sucre et bien mélanger.
  • Faire chauffer le mélange et porter à ébullition pendant 2 min (pas plus, sinon l’agar-agar est moins efficace) tout en remuant la préparation. Le fait de faire bouillir la préparation  quelques minutes est important car sinon le gras et l’eau se séparent très facilement…et là, le yaourt ne ressemble plus à grand choses…
  • Laisser refroidir jusqu’à 30-40°C (si tu peux laisser ton doigt dedans facilement, c’est bon, si c’est trop chaud, les ferments sont tués et là, plus de yaourt !) et ajouter les ferments ou 1 yaourt de la fournée d’avant. Bien mélanger.
  • Verser dans des pots en verre et mettre dans la yaourtière pour 6-8h.
    • Si tu n’en as pas, tu peux mettre tes pots dans un plat avec un peu d’eau au four à 80° pendant 1h puis éteindre le four et le laisser refroidir avec les pots dedans pendant 4-5h.
    • Tu peux aussi faire bouillir de l’eau dans un cuit-vapeur (vitaliseur), éteindre le feu et mettre les pots dans le panier du cuit vapeur avec le couvercle et laisser 8h.
    • Idem dans un cuiseur à riz : tu portes à ébullition un peu d’eau, tu débranches la machine et tu places les pots dans le bac pendant 8h.
  • Mettre les couvercles sur les pots ou les mettre dans une boite et mettre au réfrigérateur. Il vaut mieux attendre quelques heures avant de goûter ! (Oui c’est dur d’attendre, je partage ta souffrance, mais ça vaut vraiment le coup, je jure !)

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Et voilà !

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→ À manger avec tout ! J’adore le miel car il compense le côté humidifiant du yaourt (en ayurvéda, l’humidité favorise la maladie, le miel permet d’empêcher cette humidification par son action asséchante) mais tu peux mettre ce que tu préfères pour l’agrémenter, ou même le manger nature (c’est tellement bon…) !

Astuce zéro-déchetsavec le résidu sec de noisettes, tu peux confectionner toutes sortes de gâteau, comme ce super fondant au chocolat ou encore des céréales crunchy maison (recette à venir…)

J’espère que je t’ai motivé à faire des yaourts maison, tu seras surpris(e) de voir à quel point c’est simple et super gratifiant !

Je dois te laisser, j’ai à faire… c’est important…

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∞ Bisous & Hazelnuts ! ∞

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Pour une bonne soirée pancakes, il te faut …

Des Pancakes !

Oui, facile. Mais encore ?

Je viens te présenter une recette vraiment (trop) simple de pancakes qui sont, attention : vegan, sans gluten et même sans céréales ! Tout ceci fait qu’ils sont vraiment faciles à digérer (à condition de ne pas en manger 50 bien sûr …).

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Je cherchais une idée de dîner simple et qui change un peu des traditionnels légumes et crudités. J’ai donc décidé de faire des pancakes mais cette fois salés ! Rien de compliqué certes, il suffit juste de trouver plein d’idées de bonnes choses à mettre dessus sans se casser la tête et faites maison !

Donc pour la recette des pancakes (pour 2 personnes) :

Ingrédients :

  • 100 g de farine de sarrasin (le sarrasin n’est pas une céréale mais une graine !)
  • 100 g de farine de lupin
  • 20 g d’huile d’olive
  • Environ 500 ml d’eau (à ajuster en fonction de la consistance désirée)
  • 1 cc de bicarbonate de soude
  • 1 cs de vinaigre de cidre
  • 1 pincée de sel

Préparation :

  • Mélanger les deux farines ensembles, ajouter le bicarbonate et le sel et mélanger le tout
  • Ajouter l’eau au fur et à mesure pour éviter les grumeaux (ces ennemis jurés !), l’huile d’olive (ça évite d’avoir à huiler la poêle ensuite, tout du moins, ça a très bien fonctionné avec la mienne !) et le vinaigre.
  • Laisser reposer (en fonction du temps que tu as) et faire cuire à feu vif !

Je n’ai vraiment pas été déçue au niveau de la tenue, les pancakes se tenaient très bien et pas besoin de rajouter d’huile dans la poêle !

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Pour accompagner tout ça :

  • Des sauces/tartinades maisons ou achetées au magasin bio : tapenade/pesto rosso/moutarde/crème/sauce tomate
  • Des légumes cuits à la vapeur : courgette, aubergine, épinards frais, poivrons
  • De l’avocat, des tomates fraiches, du chou fermenté…
  • Du gomasio, des épices, des graines germées…

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Bref, c’est la fête ! Tu peux inventer toutes sortes de combinaisons ! J’ai accompagné les pancakes de salade verte, c’était super bon !

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S’il en reste (ça c’est moins sûr) tu peux les décliner en mode sucré sans problème (pâte à tartiner, confiture maison, compote, fruits, crème de marron…).

Bien évidemment cette soirée pancakes ne serait rien sans des amis et/ou la famille pour partager ! On met les pancakes et tous les ingrédients (légumes, tartinades, épices…) sur la table et c’est parti ! Personnellement, je trouve ça super convivial, parfait en cette belle saison qu’est l’automne !

∼ Des baisés salés et à la prochaine ! ∼

 

 

Soupe feuilles d’automne

L’automne est là !

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Les feuilles or et brique quittent les branches hauts perchées pour rejoindre la terre et créer l’humus qui fera renaître la vie au printemps prochain. Les matins se font frais, jusqu’à figer les petites flaques sur le sol et faire scintiller les toiles de soie d’arachnides. De petites brises rafraîchissantes effleurent nos joues encore chaudes, bientôt roses et froides.

Ce qu’il nous faut, c’est donc une bonne soupe orange réconfortante !

Pour une soupe coocooning pour 5 – 6 bouches :

Ingrédients :

  • 1 potiron moyen
  • 1/4 de célerie rave
  • 2 grosses pommes
  • 300 g de lentilles corail
  • Eau
  • Curry, ail en poudre
  • Sel, poivre

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Préparation :

  • Mettre les lentilles corail à tremper quelques heures ou minutes avant la préparation du repas
  • Faire cuire les légumes et les pommes à la vapeur
  • Mixer les légumes cuits avec l’eau à hauteur des légumes (à doser en fonction de la consistance souhaitée), le curry, l’ail, le sel et le poivre.
  • Verser le tout dans une casserole et ajouter les lentilles rincées et égouttées dans la soupe
  • Laisser cuire jusqu’à ce que les lentilles soient al dente, éteindre le feu et laisser la cuisson se terminer couvercle fermé.

En bonus :

Chips de pomme : couper des pommes en fines lamelles, saupoudrer de curry et de sel et enfourner 15 – 20 minutes à 180°C.

Noix de cajous pilées 

Graines germées

Servir chaud dans des jolis bols, chacun rajoute ce qu’il souhaite dessus et se régale !

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Bon appétit ! Profite de petites balades dans les bois si tu en as la possibilité, ramasse des noix, des pommes et des champignons et termine ta journée sur une petite soupe automnale fumante.

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Que du raisin ? Pendant 4 jours ?!

∼ Hello ! ∼

J’espère que tes vacances/ta rentrée/ta journée se sont bien passés ! Pour ma part, la rentrée fut quelque peu spéciale (mais je t’en reparlerais surement plus tard).

Tu n’as surement pas cliqué sur cet article pour refaire le monde et je ne l’ai pas non plus écrit dans cette intention !

Nous allons parler ici de ce que je n’aime pas appeler « monodiète de raisins ». J’avais testé l’année dernière, par curiosité et malgré quelques petits moments difficiles, les 4 jours s’étaient plutôt bien passés. Septembre 2016 arrivant, je décide de renouveler l’expérience mais cette fois en faisant les choses un peu plus en profondeur.

Facile de se dire, je vais manger que du raisin, ça va être génial (déjà parce que c’est trop bon et quel gain de temps : pas de cuisine, pas de vaisselle, pas de courses…) CEPENDANT, une fois dans le rythme de la vie, on est quelque peu freiné : « ah mais non, je dois déjeuner avec des amis ce jour là », ou encore « non si je commence tel jour, je n’aurais pas le temps de reprendre l’alimentation en douceur avant ce dîner »… Bref ! Si tu ne te décides pas, tu ne le fais jamais.

/! Si tu n’as jamais expérimenté cette « cure », je t’invite vivement à te renseigner au préalable auprès de sources sûres ! Le mieux, je pense, est d’essayer un jour et voir ce qui se passe, dans tous les cas, reste à l’écoute de ton corps !

Je commence donc ma cure le mardi 26 septembre, pourquoi ?

  • Nous sommes en plein dans la saison du raisin, il est donc meilleur et moins cher
  • Il ne fait pas encore trop froid (car quand on ne mange que du raisin, on peut facilement se sentir frileux si on craint le froid)

    bobun

    Bobun ♥

  • Je revenais d’un long week-end à Paris où les restos indiens, les falafels et les Bobuns vietnamiens m’avaient fait de l’œil… Sans parler du stress et de la pollution de la ville (Malgré ça Paris, je t’aimerais toujours ! ♥)… j’avais un besoin de moins. Moins de nourriture, moins de stress, moins de prise de tête à savoir ce que j’allais manger…
  • Nous étions en lune décroissante, c’est à dire une période propice à l’élimination, le nettoyage… J’ai découvert la magie des cycles lunaires dans un magazine que j’affectionne il y a peu et je trouve ça vraiment passionnant ! En attendant de retrouver l’article en question, je te renvoie à celui-ci, du blog « Chant du ciel » : le cycle soli-lunaire.

Points pratiques :

Quel raisin choisir ? 

Du raisin BIO, si si c’est vraiment important, le raisin fait parti des fruits les plus traités en agriculture conventionnelle et sachant que je ne mange que ça pendant 4 jours et que le but de cette cure est de me sentir mieux, autant en choisir un qui ne m’intoxique pas !

Pour la variété j’ai choisi le chasselas, qui est idéal pour moi car sa peau est assez fine et donc agréable à manger même en grande quantité ! J’ai pris un peu de raisin noir pour varier un peu (1 kg environ).

Quelle quantité manger chaque jour ?

J’ai lu sur plusieurs sources que le mieux était entre 1 et 2 kg par jour.., ce qui fait beaucoup, en tout cas pour moi ! Je me suis rendu compte qu’en mangeant à ma faim, j’atteignais à peine 1 kg par jour. Mais comme toujours, c’est variable d’un individu à l’autre et c’est donc toujours le corps qui nous guide !

Manger les pépins, ou non ?

Les pépins de raisin étant très astringents (assèchent le corps) j’évite de trop les croquer. J’en mange quelques uns pour favoriser l’élimination (les fibres aident à lutter contre la constipation) qui peut être perturbée avec ce type d’alimentation si les intestins sont lents de nature !

Combien ça coûte ?

Personnellement j’ai payé mes 6 kg de raisin 28€. J’ai profité d’une offre dans mon magasin bio : 5% sur la cagette de raisin, c’est toujours ça de pris ! A cela, rajouter 1 kg de raisins noirs (environ 5€), ça nous mène à 33€pour 4 jours entiers (sachant qu’il m’en restait (au moins 1/4) pour la reprise alimentaire et que nous étions 2 à en manger le premier jour) !

Sans plus attendre, commençons !

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Mon journal de bord 

Jour 1 :

  • Réveil matin 9h, (j’me réveille comme une fleur ♫) je prends le temps, ce n’est pas mon heure habituelle (autours de 7h) mais je m’accorde plus de sommeil pendant ces quelques jours pour permettre à mon corps de se nettoyer. Je fais mes activités, je ne mange jamais le matin car, tout simplement, je n’ai pas faim.
  • 11h, je prends une tisane avec mon ampoule de desmodium (de la phytothérapie qui soutient l’action du foie), eurk, c’est toujours aussi amer…. Après une bonne heure, je mange ma première portion de raisins (environ 300g), délicieux … ayant l’habitude des fruits le matin, ça passe très bien !
  • 16h30 : une nouvelle portion (200g) avec quelques raisins secs pour changer de texture + une tisane drainante. Pour l’instant ça va encore !
  • 19h : Je vais à ma séance de yoga, qui se déroule sans encombre !
  • 21h : nouvelle portion de raisin (300g) avec un peu de citron (ça aide à la digestion) + une tisane apaisante pour bien dormir. Ça fait du bien de se coucher sans sensation de lourdeur/de gonflement dans le ventre !

Jour 2 :

  • On refais la même en alternant un peu les tisanes pour ne pas se lasser. Je fais un lavement léger pour accompagner le mécanisme de nettoyage (oui, je le dis, ça a son importance !) L’énergie n’est pas au top niveau mais la journée se passe.
  • 18h : je vais à ma séance de zumba, bizarrement, je finis la séance d’1h avec des restes d’énergie que j’épuise habituellement au bout de 40 minutes !
  • 19h30 : bain chaud au sel pour continuer de purifier la peau et se détendre un peu !
  • 21h : dîner ! Je décide de couper mes raisins et d’ajouter en plus du citron, un peu de curcuma, on change la forme et le goût ! A noter que le curcuma étant une substance amer, elle compense un peu le goût très sucré des raisins ! Une tisane « bonne nuit » et au lit !

Jour 3 : On prend les mêmes et on recommence, aujourd’hui, l’énergie remonte un peu ! L’envie de salé commence à se faire sentir, surtout le soir, mais on tient !

Jour 4 :tahin

  • 10h : Bain de bouche à l’huile de sésame pour nettoyer la bouche en profondeur, eau chaude citronnée + desmodium puis vers 13h, 1 portion de raisins.
  • 13h30 : je vais en cours à vélo. Ma cuillère d’huile de sésame de ce matin, me donne des envies de tahin (purée de sésame)…
  • 16h : retour de cours, la faim se fait sentir, nouvelle portion + raisins secs.
  • 18h : je me rends au magasin bio pour acheter de quoi faire une reprise alimentaire (il n’y a que du raisin, 2 betteraves et 3 carottes dans mon frigo !). Aïe, j’ai envie d’avocat, de chocolat et de noix de cajou. Avec tout ce sucre que je mange, le gras commence à me manquer (au passage, vives les bonnes graisses naturelles !) … Je choisis du brocoli, quelques courgettes et du chou fermenté. Retour à la maison.
  • 20h30 : on recommence : raisin + citron + curcuma + tisane puis dodo !

Jour de reprise

  • 9h : réveil
  • 14h : bol de raisin + 1/2 pomme du jardin (c’est la fête !)
  • 16h : eau citronnée + desmodium (oublié le matin…)
  • 17h : 2 yaourts d’amande + miel + noisettes
  • 20h30 : 1/2 avocat + brocoli (vapeur) + courgettes (vapeur) + poivron rouge (vapeur) + chou lactofermenté, le tout avec un peu d’huile d’olive et de gomasio (tu m’avais tant manqué ♥) Puis Dodo !

Voilà ! J’ai choisi ce que j’allais remanger en fonction de mes envies, ce menu est donc très personnel ! Ce que je veux dire c’est que tout le monde ne doit pas remanger la même chose après une monodiète, quelle qu’elle soit. Des règles simples sont : éviter les protéines dès la reprise, privilégier des aliments crus ou à cuisson douce, éviter les céréales et légumineuses (un peu durs à digérer) et bien sur, éviter l’alcool.

Je tiens à dire en toute honnêteté que j’ai préféré m’arrêter au bout de 4 J car l’astringence de la peau et des pépins de raisin commençait à me faire mal aux dents, donc bien penser à se brosser les dents ou au moins bien se rincer la bouche après chaque portion de raisin !

Ce que j’aime avec ce type de « pause alimentaire », c’est que ça me redonne envie de cuisiner (en général des bonne choses), de savourer les légumes de saison ! Suite à une certaine lassitude de l’alimentation, la flemme de faire à manger, ça me reboost !

J’ai appris qu’en ayurvéda, le raisin était considéré comme un fruit vraiment intéressant (ça ne veut pas dire qu’il ne faut manger que ça !), surtout pour les personnes de profil dominant Vata et Pitta. Plutôt à éviter pour les profils kapha ou manger le raisin avec des épices (gingembre, cardamome). Pour voir quel est/sont ton/tes dosha(s) dominant(s), je t’invite à faire un test tel que celui-ci : quel est mon type de constitution.

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Voilà mon expérience avec 4 jours de raisins !

Dis ! Tu as déjà essayé toi ?

∼ Des baisers de perles sucrées sur ta joue ♥ ∼